Mercredi 20 janvier 3 20 /01 /Jan 11:37

Je savais que tu étais nu derrière la fermeture éclair



 Et moi...Je....

 

 

Tu es derrière la table en fer forgé blanc, derrière la baie vitrée. Ton regard se porte sur la vigne vierge cramoisie, piquetée de vert, d’ocre roussi. Les tuiles rose beige, les lignes obliques, horizontales dessinées par le faîte des toits. Le ciel bleu cæruleum et le soleil qui entre jusqu’à toi, sur tes pieds, sur tes jambes ; ton sexe semble lui aussi bénéficier de cette chaleur irradiante. Un regard, mais non …il est à l’ombre de la table.

 

Ces ondes de chaleur réveillent en toi un désir. Désir d’écarter les jambes et d’offrir tes lèvres, ton bouton à tout ce paysage-mosaïque de rose chair et de gris, d’automne lumineux. Tes mains caressent ta motte à travers la robe. Insuffisant. Tu remontes le tissu. Tes doigts s’infiltrent dans tes poils, effleurent ton clitoris. Un émoi dans ton ventre, dans la pointe de tes seins qui eux aussi réclament d’être titillés, pressés, frôlés. Ta main s’agite, tourne en cercles et déclenchent peu à peu de mini spasmes. Tu geins doucement, parce que c’est bon, c’est défendu. L’odeur de ton sexe atteint maintenant tes narines car tu es mouillée. Tu poses ton crayon et tu caresses tes tétons. Ta bouche est entre-ouverte, ta respiration plus saccadée, les muscles de tes jambes se tendent pour mieux t’offrir à la lumière chaude. Ton majeur écarte tes petites lèvres et trempe dans un liquide tiède et glissant. Tu es toute trempée ma belle. Tu sors ton sein de son étau. Lui aussi s’érige dans la tiédeur de l’astre. Ta paume de main passe dessus, le frotte tendrement. Voilà ta main qui s’accélère sur ton clitoris, ton souffle est court, tu halètes, ton ventre se tend ainsi que les muscles de tes cuisses. Tu vas crier, ça y est, ça va y être ; tu sens la rougeur qui envahit ton décolleté, ton cou et un cri t’échappe. Tu jouis… Tu as joui… Tu rabaisses ta robe, tu caches ton sein et tu reprends le crayon, les doigts exhalant ton odeur essaient d’en imprégner la page  pour mieux  transmettre sur le papier cet instant palpitant et volé.

 

 Maintenant, sagement, je t’attends, LUI…

 

 

Mais il ne t’a pas désirée, lui qui était nu derrière la fermeture éclair …de son jean.

 

 

 

Par Abus d'amour - Publié dans : journal intime
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