Lundi 27 octobre 1 27 /10 /Oct 19:02


Dimanche 19 octobre, le matin,

 Et voilà. Tout s’est encore effondré hier : ma légèreté, ma bonne humeur, ma vie en rose et en couleurs. Il a suffit que le souvenir de ce fameux dimanche 5 octobre, ranimé par LUI, revienne. Et me voilà en plein dans le délire de la souffrance. Je surmonte, je parle, c’est facile nous sommes dans la rue. Je redoute le moment où nous serons chez moi, l’un en face de l’autre. Bien sûre, je n’ai pas supporté les pincements qu’il infligeait à mes seins si sensibles à la caresse d’habitude. Mon sexe restait sec. Mes mains glacées. Une sueur froide sous les aisselles. A genou, mes seins ne pouvaient pas être touchés, j’ai léché son sexe alors qu’il était assis sur le canapé. Très longtemps. Sans fin. J’espérais que ça dure, que ce soit sans fin. J’étais dans une espèce de bulle où je lui apportais du plaisir et je ne désirais plus en émerger comme lorsqu’on s’éveille à la suite d’un rêve et que l’on ne veut pas s’en extraire pour le  prolonger et ne pas se retrouver dans la réalité. Je refusais mon incapacité à ressentir du désir. Je préférais qu’il ne s’en aperçoive pas. Mais il a bien fallu mettre un terme. Ca ne devenait plus crédible. Il m’a léchée. Cela devenait insupportable. Je lui ai rappelé l’heure. L’heure où il doit toujours partir. J’avais envie, à la fois qu’il s’en aille et qu’il reste, pour parler et évacuer la boule qui m’emplissait la poitrine, la gorge et la bouche. Je lui ai dit d’arrêter que je ne pouvais pas. Que j’étais bloquée. Il a cessé et, surprise, il s’est endormi, là, la tête sur mes genoux, assis par terre, au pied du canapé. Je n’ai pas bougé, les yeux au plafond et les pensées virevoltantes. 19 heures ont sonné. Il a ouvert les yeux. J’ai proposé que l’on boive un porto. Je me souviens de l’avoir chevauché sur le canapé, mais je n’arrivais à rien. Alors nous avons bu le porto et nous avons discuté calmement. Nous avons fait des constats. Il est certain que cette situation où nous nous voyons peu, du moins pour moi, pas pour lui, qui semble en être très satisfait, ne me convient pas.

 

Après l’apéritif et le repas, nos envies n’étaient pas assouvie et moi j’avais envie de l’aimer et de l’exprimer avec mes gestes, ma bouche, mon corps. Nous avons recommencé à faire l’amour. J’ai joui très fort, lui aussi apparemment. Nous ne pouvons pas passer à côté de cette possibilité de prendre tant de plaisir. Ce serait un véritable gâchis.

 

Décidément je n’arrive pas à être complètement épanouie et heureuse. Pourquoi je suis comme ça !

Pourtant ce bonheur, il est là au bout des doigts.

 

Par Abus d'amour - Publié dans : journal intime
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