Vendredi 24 octobre 5 24 /10 /Oct 13:56

Mercredi 15 octobre

 

J’ai passé des jours difficiles, ruminant des vengeances, des attitudes froides, des refus, des phrases mauvaises et dures.

 

J’ai subi l’épreuve le jeudi 9 octobre, quatre jours après cette détestable fin de dimanche: refaire l’amour avec la peur au ventre d’être bloquée et frigide.

Il est arrivé nu dans son jean. Face à la glace, je n’arrivais pas à me détendre suffisamment pour ressentir le plaisir tant désiré de ses caresses et de ses baisers dans le cou. Après un demi-tour sur moi-même, j’ai découvert son membre nu. Il m’a demandé de m’exécuter  doucement. Ce que je faisais d’ailleurs, car je voulais déguster lentement avec mes yeux son ventre plat, émouvant ainsi que le prolongement de la fourrure châtain, douce et bouclée et enfin le sexe trop long pour le faire sortir d’un coup de la fermeture éclair. Assise sur le pouf, je le suçais lentement, quand  je me suis aperçue de la présence du maçon sur le toit d’en face de l’autre côté de la vitre. Nous sommes descendus dans une pièce, plus bas, à l’abri de regards… bien que… Etendue sur le sol, il m’a léchée… mais je ne ressentais rien. Je lui ai demandé de me pénétrer, j’espérais que… Mais j’étais détachée, comme lorsqu’on est à jeun et que tous les autres autour de nous sont dans la communion de l’alcool. On est alors froid, distant. Je le regardais prendre son plaisir sur moi, naviguer dans cet univers de sensations, ses yeux fermés, ses traits crispés par les minuscules jouissances répétées et j’entendais ses murmures et ses plaintes. Je fermais les paupières pour me concentrer vers l’intérieur de mon corps. J’étais muette, immobile, frigide. Les idées remuaient dans ma tête, je n’éprouvais rien. J’étais seule. C’était l’enfer. Enfin, il m’a dit « tu es loin ». Il a débandé. Alors je l’ai sucé, j’ai pincé ses tétons et il a rebandé. Puis je me suis laissé aller, après mettre secouée. Je lui demande de me prendre par derrière, sur le côté, de me serrer contre lui et de mettre ses mains sur mes seins. Je voulais qu’il m’ait toute, qu’il me donne au moins sa chaleur et sa force, si ce n’était son amour! J’ai éprouvé un peu de plaisir, je me suis masturbée et nous avons joui ensemble.

Le soir nous avons recommencé.

 

Je suis joyeuse, je plaisante. Tout glisse sur moi. Il ne me fait plus souffrir. Je me demande pourquoi je n’y arrivais pas avant.

 

Je me sens moi, mais il n’y a plus cette passion des sentiments. Je ressens chez moi un pouvoir et une victoire. Il fait ce qu’il veut et moi je suis moi, je vis ma vie, avec lui, sans lui, peu importe. Je ne fais plus d’efforts et je ne propose plus rien. Ni sorties, ni faire l’amour.

 

Faire l’amour. J’ai l’impression que je ne donne plus, je prends. Mon cœur est sec.

 

Ce soir, j’ai encore une fois vérifié que ma sexualité fonctionnait à moitié. J’ai beaucoup moins de désir pour lui. Maintenant je ressens la lassitude, la répétition de nos situations érotiques.

 

Je me sens prête à une nouvelle aventure, une nouvelle rencontre.

Je l’écris bien gros pour m’en persuader.

 

Par Abus d'amour - Publié dans : journal intime
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